La peau froide
d'Albert Sánchez Piñol
Un roman d'épouvante
à teneur philosophique
Genre(s) : roman, fantastique, épouvante
Date de parution : 2002
Pages : 260
Quatrième de couverture :
Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse.
Comme les grands romanciers du 19e siècle dont il est nourri, l'auteur de La peau froide mêle aventure, suspense et fantastique pour éclairer les contradictions humaines. Opposant civilisation et barbarie, raison et passion, lumière et obscurité, ce roman rappelle que, depuis la nuit des temps, c'est la peur de l'autre – plutôt que l'autre lui-même – qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
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La peau froide est un huis clos alliant aventure, action, épouvante et fantastique, dans lequel deux hommes aux caractères incompatibles sont forcés de s'allier pour se défendre contre des sirènes horrifiques sorties des profondeurs de la mer glacée. C'est une prémisse originale, et surtout le point de départ permettant à l'auteur d'élaborer des réflexions philosophiques sur la guerre et la nature humaine.
J'aime bien ces romans qui permettent à la fois de se divertir et de réfléchir. Dans celui-ci, les rebondissements s'enchaînent, précipitant les personnages vers leur perte et le lecteur, vers une conclusion percutante. Sans que je sache trop pourquoi, j'ai eu un peu de mal à m'intéresser au personnage principal, mais ça ne m'a pas empêchée de passer un très bon moment de lecture.
Les hauts : Une histoire originale qui suscite la réflexion...
Les bas : Pas aussi captivant que ce à quoi je m'attendais...
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