Les filles en série : Des Barbies aux Pussy Riot
de Martine Delvaux
Genre(s) : essai
Date de parution : 2013
Pages : 234
Quatrième de couverture :
Les filles sont des filles parce qu'elles sont en série.
Des corps féminins en rangées. Ils se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d'un vêtement, d'une courbe, d'une teinte de cheveux. Les filles en série sont mises à leur place et créent l'illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, des filles-marchandises, des filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l'usine ordinaire de la misogynie.
Mais la figure des filles en série des double : à la fois "serial girls" et "serial killers" de l'identité qu'on cherche à leur imposer. Casseuses de party, ingouvernables, elles libèrent la poupée et se mettent à courir.
Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, à l'instar des grévistes féministes de 2012. Cet essai percutant se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu'aux Pussy Riot.