La dévoration des fées
de Catherine Lalonde
Un roman glauque et poétique
qui raconte la vie
d'une fille mal-aimée
Genre(s) : roman, poésie, contes
Date de parution : 2017
Pages : 148
Quatrième de couverture :
Entre le conte de fées enragé et la reprise hallucinée des récits d'apprentissage, entre la forêt de Sainte-Amère-de-Laurentie et la grande ville électrique, La dévoration des fées raconte le sort de la p'tite, de Grand-maman et de Blanche absente. Mais le récit est ravalé par le chant, le mythe, la fantasmagorie, et une poésie féroce et primordiale hante la narration. Œuvre baroque et mal embouchée, La dévoration des fées est traversé de sortilèges crachés ou lyriques, dans une scansion affamée, bourrée jusqu'aux yeux de désir.
Un grand roman-poème qui raconte le récit éternel de la naissance, de l'émancipation et du retour aux sources. Il y est question de filiation, d'amour-haine, de femmes-gigognes qui s'entre-dévorent; le tout dans une ambiance très noire de conte où les fées sont maudites.
La prose particulière, pleine de métaphores et à la syntaxe très "émancipée", n'est pas facile à saisir au début, mais devient rapidement hypnotique. C'est un texte rare, réellement magnifique!
J'ai dévoré cette dévoration, et je l'ai adorée... jusqu'à la finale, assez perturbante! Généralement, j'aime bien les livres qui n'ont pas peur des tabous, mais je crois avoir finalement découvert les limites de ma zone de confort! Ha ha ha!
Ce roman s'inscrit tout de même dans un genre que j'affectionne particulièrement, pour lecteurs avertis seulement!
Les hauts : Une narration forte et une langue maîtrisée...
Les bas : Il faut avoir le cœur solide pour digérer la fin!