Le cadran solaire
de Shirley Jackson
Une histoire de fantômes
humoristique...
Genre(s) : roman, classique, épouvante, humour
Date de parution : 1958
Pages : 256
Quatrième de couverture :
Le pire est-il d'attendre la fin du monde? Ou de l'attendre dans la demeure des Halloran? Lors de sa promenade matinale dans le jardin, tante Fanny se perd. Tous les chemins ont changé, il fait nuit noire et les statues de marbre sont chaudes. Lorsqu'elle réussit enfin à sortir du labyrinthe de verdure, une étrange rencontre l'attend devant le cadran solaire. Son père, mort depuis des années, est venu lui délivrer un terrible message : un grand danger menace le monde. Il y a aura du feu noir et de l'eau rouge, et la terre tournera et hurlera. Se terrant dans la propriété, la famille attend la réalisation de la prophétie...
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C'est avec surprise que j'ai découvert que, même si ce livre est classé "épouvante" aux côtés des autres ouvrages de l'autrice, l'histoire qu'il renferme s'apparente davantage à une comédie de mœurs qu'à un roman d'horreur. Si le cadre demeure très gothique, les évènements sont décrits avec beaucoup d'humour et d'ironie.
Après une rencontre – ou une hallucination? – avec un fantôme prophétisant la fin du monde prochaine, une femme convainc les membres de sa famille, tous plus détestables les uns que les autres, de se barricader dans le manoir familial. Il s'agit donc d'un huis clos, dans lequel sont critiqués les classes sociales bourgeoises, les liens familiaux toxiques et, plus subtilement, l'aveuglement lié aux croyances religieuses.
Il y a des longueurs, je dois l'admettre, mais les dialogues sont divertissants. C'est très "théâtral". Ce n'est peut-être pas le meilleur roman de Shirley Jackson, mais ça vaut tout de même la peine de le lire, ne serait-ce que pour découvrir un nouvel aspect de son écriture.
Les hauts : Des personnages colorés, un humour qui a du mordant...
Les bas : Quelques longueurs, les amateurs d'horreur n'y trouveront peut-être pas leur compte...
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