La servante écarlate
de Margaret Atwood
Un classique dystopique
sur le fanatisme et
l'oppression des femmes
Genre(s) : roman, dystopie, classique, anticipation
Date de parution : 1985
Pages : 346
Quatrième de couverture :
Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'État, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Évangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom.
Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent.
Ce livre était dans ma "to-read-list" depuis vraiment trop longtemps! Avec la sortie de la série-télé, je n'ai pas eu le choix de m'y mettre enfin! Je savais déjà qu'il s'agissait d'un roman dystopique traitant des droits des femmes, mais j'ai été étonnée de constater qu'il traitait aussi — et surtout! — de fanatisme religieux. Il est donc doublement d'actualité!
L'histoire est lente, mais captivante. Le récit de la narratrice nous permet de découvrir peu à peu l'univers oppressant dans lequel elle évolue. La prose est belle, réfléchie et pleine de sensibilité. J'ai aimé le fait que le personnage principal soit réaliste : ce n'est pas une héroïne, simplement une femme ordinaire qui rêve de se rebeller, sans jamais vraiment oser le faire. C'est bien ce que la majorité d'entre nous ferait en pareil situation, et c'est bien ce qui rend cette histoire effrayante!
Un roman culte à lire... avant de visionner la série!
Les hauts : Une dystopie pertinente qui fait réfléchir à la précarité de nos droits, souvent pris pour acquis...
Les bas : Le rythme lent et l'absence de "climax" pourrait ennuyer les lecteurs qui préfèrent leurs dystopies remplies d'action...