Le bruit des choses vivantes
d'Élise Turcotte
La relation fusionnelle
d'une mère célibataire et
de sa fille de trois ans
Genre(s) : roman
Date de parution : 1991
Pages : 244
Quatrième de couverture :
À trente ans, Albanie vit seule dans une grande ville avec sa fille Maria, âgée de trois ans. Le temps d'une année, elles vont consigner dans un cahier une "géographie du rêve" pour échapper au désordre du monde extérieur : les familles se défont, des enfants, laissés sans surveillance, jouent dans la rue, la clé de leur maison pendue au cou, la guerre fait rage, emportée par son lot de violences, alors que partout s'affiche la solitude des adultes. Comment vivre alors? Seul "le bruit des choses vivantes" permet d'apprivoiser la vie, murmure Maria. Cette délicate attention au monde, qu'une jeune mère célibataire découvre à travers le regard de sa fille, est ici déclinée avec bonheur dans ses variations les plus affinées, et cela compose un hymne à la grandeur retrouvée du quotidien.
Ce roman poétique raconte une année dans la vie d'une mère célibataire de 30 ans qui vit une relation assez fusionnelle avec sa fillette de 3 ans. L'amour, ou plutôt la dépendance, de la mère à sa fille, à la limite du malsain, m'a plutôt dérangée...
Par contre, la façon dont l'auteure en parle est très belle. Élise Turcotte a vraiment le don de créer des ambiances particulières et de nous faire vivre l'histoire de ses personnages "de l'intérieur".
C'est un récit intimiste touchant et très bien écrit. Mais malgré tout cela, j'ai eu de la difficulté à m'identifier au personnage principal...
Les hauts : Une prose magnifique, rêveuse, pleine d'émotions...
Les bas : Un personnage principal qui manque un peu de "drive"...