Les Ferrailleurs,
tome 1 : Le château
d'Edward Carey
Une histoire insolite dans un manoir encrassé où les
déchets font loi
Genre(s) : roman, jeunesse, fantastique
Date de parution : 2013
Pages : 471
Quatrième de couverture :
Au milieu d'un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, gigantesque puzzle architectural, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres , à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, qui le suivra toute sa vie.
Clod a quinze ans et possède un don singulier : il est capable d'entendre parler les objets... Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît. Les murmures des objets se font de plus en plus insistants. Dehors, une terrible tempête menace. Et voici qu'une jeune orpheline se présente à la porte du Château...
Les Ferrailleurs,
tome 2 : Le faubourg
d'Edward Carey
Genre(s) : roman, jeunesse, fantastique
Date de parution : 2014
Pages : 400
Quatrième de couverture :
Rien ne va plus depuis que le château de l'extravagante famille Ferrayor a croulé sous l'assaut des objets rendus à la vie. Clod erre dans une ville ravagée. Lucy Pennnant, sa complice, s'est perdue dans les profondeur d'une décharge. Pourchassés, nos deux héros vont devoir s'unir pour déjouer les plans du tyrans qui asservit le peuple du Faubourg.
Ce deuxième volume de la trilogie des Ferrailleurs confirme le génie visionnaire d'un écrivain et dessinateur sans pareil, (...) démiurge d'un monde dont l'inquiétante étrangeté n'est pas sans rappeler notre propre réalité.
Les Ferrailleurs,
tome 3 : La ville
d'Edward Carey
Genre(s) : roman, jeunesse, fantastique
Date de parution : 2014
Pages : 120
Quatrième de couverture :
La famille Ferrayor a laissé derrière elle les ruines fumantes de Fetidborough pour s'installer à Londres. Depuis, les Londoniens observent d'étranges phénomènes : des disparitions, des objets qui apparaissent, d'autres qui se transforment. Et cette nuit perpétuelle qui a envahi la ville...
Pour éradiquer le fléau, la police est à la recherche de ces dangereux personnages. Clod va devoir choisir son camp, déchiré entre sa famille et les habitants de la capitale. À moins que la lumière ne vienne finalement d'un amour que Clod pensait enseveli.
Dernier volume de la trilogie des Ferrailleurs, La Ville tient toutes ses promesses en concluant l'incroyable épopée de la famille Ferrayor. Après Le Château et Le Faubourg, Edward Carey déploie son talent d'écrivain et de dessinateur au service d'un univers inoubliable.
Voici une histoire surprenante et unique en son genre! Cette trilogie nous plonge dans un univers loufoque et très "Burtonnesque", dans lequel les objets usuels sont dotés de vie et les déchets font loi! Riches, puissants, malpropres, consanguins et fétichistes, les membres de la famille Ferrayor sont tous plus tordus les uns que les autres!
1 Outre l'originalité de l'histoire, j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, avec ses énumérations dynamiques et ses descriptions poético-trash! Les personnages sont imparfaits, bizarres, mais attachants. J'ai eu un coup de cœur pour le premier tome, qui a décidément piqué ma curiosité et m'a donné envie de lire la suite!
2 Dans le deuxième tome, on s'éloigne de la famille Ferrayor et de leur décharge, et la perspective narrative s'élargit en adoptant différents points de vue. J'étais un peu déçue de quitter le huis-clos du Château et le personnage de Clod, antihéros sympathique. Le dépaysement m'a un peu fait décrocher. Heureusement, les nombreuses péripéties ont su ranimer mon intérêt!
3 Le dernier tome m'a permis de retrouver mes personnages favoris, rassemblés dans une apothéose épique impliquant des pouvoirs télékinésiques, des combustions spontanées et la reine Victoria! Sans être décevante, la situation finale m'a paru un peu convenue...
Cette véritable apologie de la crasse en trois volumes forme un crescendo d'aventures truculentes et étonnantes! L'histoire manque peut-être un peu de finalité, mais demeure intéressante de par sa singularité. L'univers sombre et étrange créé par Edward Carey vaut vraiment la peine d'être visité!
5 raisons de lire cette trilogie :
1. Parce que le Londres victorien est le cadre parfait pour
une série de romans fantastiques
2. Parce que les livres bizarres sont les meilleurs!
3. Parce que vous rêvez du jour où les déchets prendront leur
revanche sur notre société de consommation
4. Pour vous rappeler que l'amour fleurit partout, même dans
les endroits sombres et crasseux