L'insoutenable
légèreté de l'être
de Milan Kundera
Une romance à quatre
empreinte de philosophie
Genre(s) : romance, philosophie
Date de parution : 1984
Pages : 475
Quatrième de couverture :
Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune.
Qu'est-il resté de Tomas? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre.
Qu'est-il resté de Beethoven? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein!"
Qu'est-il resté de Franz? Une inscription : Après un long égarement, le retour.
Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli.
Dans ce roman célèbre, une romance à quatre et l'occupation de la Tchécoslovaquie par la Russie tiennent lieu de prétexte aux considérations philosophiques de l'auteur. La construction du récit est originale et bien réalisée, l'écriture est maîtrisée, les idées véhiculées sont intelligentes et bien vulgarisées... On comprend aisément ce qui a pu faire le succès du livre!
Cependant, j'ai beaucoup de difficulté à comprendre ceux qui y voit de la poésie et de belles histoires d'amour! J'ai trouvé la romantisation de la jalousie et la banalisation du viol assez dérangeantes. Les personnages servent bien le propos du livre, mais leur incapacité à se sortir la tête du c** m'a fait décrocher! Des gens égoïstes qui ne se comprennent pas et qui se font souffrir les uns les autres pendant 20 ans, ça n'a rien de romantique et ça devient rapidement très lourd!
C'est un bon roman philosophique qui est facile à lire, mais ce n'est pas une lecture légère; et certainement pas un roman d'amour!
Les hauts : Un propos philosophique solide écrit par un virtuose de la plume...
Les bas : Une vision cynique de l'amour et des femmes qui fait grincer des dents...