La vie littéraire
de Mathieu Arsenault
Une critique névrotique de l'industrie culturelle
du Québec
Genre(s) : roman
Date de parution : 2014
Pages : 116
Quatrième de couverture :
Les salons du livre les lancements les librairies qui ferment les journaux qui font faillite les livres de cuisine les émissions littéraires les prix prestigieux les livres pilonnés les maisons de la culture les poètes ratés les demandes de subvention les photos de chats wikipédia les journées perdues sur les réseaux sociaux et dans les jeux vidéo le soleil et le feu d'une époque surchargée de textes sans personne pour les lire on ne fera pas un roman avec ça on ne refera pas les filles de caleb avec ça on ne refera pas le goût du bonheur de lady julie papineau avec ça mais nous trouverons bien comment continuer continuer d'espérer qu'il restera quelqu'un pour nous lire et comprendre dans quelle époque nous vivions alors.
La vie littéraire est une créature hybride, un genre de roman expérimental à tête d'essai sur le milieu culturel québécois et à queue de poésie trash! Écrit comme une enfilade de pensées random qui s'entrechoquent dans le cerveau d'une jeune écrivaine manquée, le texte prend la forme de métaphores filées d'une ou deux pages rédigées d'un trait, sans ponctuation. Essoufflant, mais bien tourné!
Il n'y a pas vraiment d'histoire, juste une série de constats peu glorieux sur l'époque et la société. À lire à petites doses en cas de déprime saisonnière! On y trouve beaucoup d'idées créatives, de réflexions perspicaces, d'humour et de références culturelles geek, alors j'ai bien aimé!
Mention spéciale aux titres des "chapitres", qui donnent le ton. En voici un échantillon : Pisser dans son bain, Basketball diarrhée, Mario Party, Malajube Chapdelaine, Grosse main en mousse, et ainsi de suite...
Les hauts : Une critique virulente et originale du monde littéraire...
Les bas : Un certain négativisme qui peut devenir lassant...