Manuscrits de Pauline
Archange suivi de
Vivre! Vivre! et Les apparences
de Marie-Claire Blais
La vie en trois volets d'une
jeune fille issue de la classe ouvrière québécoise
Genre(s) : roman
Date de parution : 1968
Pages : 322
Quatrième de couverture :
Les Manuscrits de Pauline Archange s'attachent plus encore à l'image d'une enfance insaisissable, constamment en fuite, alors qu'on l'imaginait immobile : une simple traversée qui va de la provocation à l'angoisse, de la fièvre à la pitié, et qui s'achève aussi invisiblement que la marche des aiguilles du temps. (Patrick de Rosbo)
Dans Vivre! Vivre! (...) les rêves "piétinaient" le sommeil de Pauline Archange (...), un sommeil envahi de remords et d'amour. Parfois, elle traverse un tunnel noir "mais de l'autre côté soudain, la lumière nous éblouit". Ce rêve prophétique annonce la percée des apparences et la naissance d'un écrivain. (Françoise Laurent)
Dans Les apparences, ce n'est plus l'enfant prodige, ni le jeune écrivain de grand talent que nous retrouvons, mais une femme qui a vécu, médité dans la solitude au bord de la mer, qui sait de plus en plus s'infliger les contraintes d'une écriture sobre et mâle. (Jean Éthier Blais)
L'histoire de cette trilogie rassemblée en un seul livre se déroule dans le milieu ouvrier du Québec des années 1940. Elle raconte l'enfance et l'adolescence d'une jeune fille incomprise dont les aspirations et les envies de liberté sont constamment brimées par le joug de la religion catholique, l'ignorance de son entourage, les inégalités sociales et les exigences de la vie quotidienne.
C'est un portrait touchant d'une époque sombre, qui m'a rappelé de vieilles histoires déjà entendues dans mon entourage. Le roman aborde des thèmes tels que la maladie, les liens familiaux, la violence et la pauvreté, mais, heureusement, se termine sur une note d'espoir!
Les hauts : Un personnage intéressant et réaliste...
Les bas : Quelques longueurs...