Nous avons toujours vécu au château
de Shirley Jackson
Un classique méconnu
de l'épouvante
Genre(s) : roman, épouvante
Date de parution : 1962
Pages : 235
Quatrième de couverture :
"Je m'appelle Mary Katherine Blackwood. J'ai dix-huit ans, et je vis avec ma sœur, Constance. J'ai souvent pensé qu'avec un peu de chance, j'aurais pu naître loup-garou, car à ma main droite comme à la gauche, l'index est aussi long que le majeur, mais j'ai dû me contenter de ce que j'avais. Je n'aime pas me laver, je n'aime pas les chiens, et je n,aime pas le bruit. J'aime bien ma sœur Constance, et Richard Plantagenêt, et l'amanite phalloïde, le champignon qu'on appelle le calice de la mort. Tous les autres membres de ma famille sont décédés."
Il m'aura fallu beaucoup de patience, pas mal de persévérance et un brin d'insistance pour me procurer ce livre qui se l'est joué "hard to get" avec moi! Au moment où je le cherchais, il était "back order" partout et absent des bibliothèques de la région... J'ai dû le commander - à trois reprises! - pour finir par le recevoir 6 mois plus tard!
Heureusement, mes efforts ont bien été récompensés! Ce n'est pas vraiment un récit d'épouvante, mais plutôt un roman gothique dont l'intrigue se déploie lentement, comme les pétales sombres d'une belladone au clair de lune... Les personnages sont fascinants et l'ambiance est réussie. Secrets de famille et superstitions forment la trame de ce récit, tissé de mystère et d'étrangeté.
La fin n'a pas l'intensité que ce genre de roman à suspense propose habituellement, mais elle est originale et vraiment bien trouvée! C'est un classique méconnu qui mérite d'être dépoussiéré!
Les hauts : Une aura de mystère qui éveille la curiosité et une ambiance malsaine à souhait!
Les bas : Une fin ouverte que certains pourraient trouver insatisfaisante...