Les chambres de bois
d'Anne Hébert
Le premier roman d'une
célèbre auteure québécoise
Genre(s) : roman, classique
Date de parution : 1958
Pages : 170
Quatrième de couverture :
À la mort de sa mère, Catherine, fille d'ouvrier, tient seule la maison familiale. Michel, un jeune homme fortuné, la demande en mariage. L'ascension sociale tant espérée laisse bientôt place à la désillusion. Le couple diabolique formé par Michel et sa sœur la harcèle et l'étouffe. Au seuil de la folie, elle décide de reprendre sa liberté...
Des personnages exagérément malsains et très gothiques — au sens littéraire du terme! —, portés par une plume sensible et poétique, et évoluant dans un univers intérieur métaphorique : on dirait un croisement entre Emily Brontë et Virginia Woolf!
Ce huis-clos étouffant, qui aborde des thèmes universels comme le passage de l'enfance à l'âge adulte et l'opposition entre les classes sociales, est plein de mystère et étrangement captivant. C'est une allégorie bourrée de symboles, de références bibliques et de significations cachées que je ne suis pas certaine d'avoir toutes saisies, mais qui m'ont donné envie de découvrir le reste de l'œuvre de cette célèbre auteure québécoise, que je n'avais jamais — honte à moi! — lue auparavant.
Les hauts : Une écriture très habile et des personnages fascinants...
Les bas : Une symbolique un peu obscure et une fin un peu convenue...