La Bête à sa mère
de David Goudreault
Une trilogie choc sur la naissance d'un criminel
Genre(s) : roman
Date de parution : 2015
Pages : 232
Quatrième de couverture :
"Ma mère se suicidait souvent. Elle a commencé toute jeune, en amatrice. Très vite, maman a su obtenir la reconnaissance des psychiatres et les égards réservés aux grands malades. Pendant que je collectionnais des cartes de hockey, elle accumulait les diagnostics."
Le drame familial d'un homme seul. Et des chats qui croisent sa route.
La Bête et sa cage
de David Goudreault
Genre(s) : roman
Date de parution : 2016
Pages : 240
Quatrième de couverture :
"J'ai encore tué quelqu'un. Je suis un tueur en série. D'accord, deux cadavres, c'est une petite série, mais c'est une série quand même. Et je suis jeune. Qui sait jusqu'où les opportunités me mèneront? L'occasion fait le larron, le meurtrier ou la pâtissière. C'est documenté."
La prison brise les hommes, mais la cage excite les bêtes.
La bête et sa cage
de David Goudreault
Genre(s) : roman
Date de parution : 2017
Pages : 240
Quatrième de couverture :
"À la fin de ce récit, je vais me tuer. Et puis mourir. C'est ainsi. Toute bonne chose a une fin, mais moi aussi."
Après les retentissants succès de La Bête à sa mère et de La Bête et sa cage, David Goudreault conclut sa trilogie avec Abattre la bête; des explosions d'amour et de violence pour une finale apocalyptique digne de ce nom.
Les tribulations de la Bête, un toxicomane irrécupérable, narcissique et fabulateur, font naître une sorte de fascination morbide chez le lecteur : on veut savoir où est-ce que ça s'en va, même si ça ne peut pas être ailleurs que dans un mur de briques!
1- Abîmé par une enfance difficile passée dans le système des services sociaux, notre antihéros se lance dans une quête insensée et sanglante pour retrouver sa mère. Ce protagoniste n'en est pas un auquel on peut s'identifier, ni même qu'on peut aimer. Pourtant, je suis restée scotchée à mon livre du début à la fin! La narration est habile et intelligente, pleine d'humour noir, de jeux de mots et de réflexions acerbes.
2- Dans le deuxième tome, la Bête découvre le milieu carcéral et le métier de criminel professionnel. On assiste donc à un enchaînement de mauvaises décisions qui, bien entendu, culmine en une catastrophe grandiose! Je croyais que la formule commencerait à s'épuiser, mais non! Au contraire, je crois même l'avoir préféré au premier! La violence y est moins gratuite et l'aspect "huis-clos" rend l'intrigue plus intéressante.
3- Après un bref séjour en psychiatrie, notre sociopathe de service parvient à s'évader. S'en suit une chasse à l'homme épique, de Montréal jusqu'à Québec. Pendant sa cavale, la Bête se fait de nouveaux amis et semble presque sur le point de se découvrir une conscience! On finit, de façon inattendue, par s'attacher à ce personnage perturbé et perturbant, d'une naïveté attendrissante!
L'histoire de la Bête n'est pas inspirante et est trop caricaturale pour qu'on puisse en tirer une quelconque leçon. Mais heureusement, la vision plutôt pessimiste de l'auteur est relevée d'une généreuse dose d'humour! C'est un divertissement très efficace, quoique peut-être un peu "malsain"!
5 raisons de lire cette série :
1. Pour poser un regard franc sur la misère humaine et les problèmes sociaux
2. Pour découvrir le véritable sens de l'expression "toucher le fond"
3. Parce que quand on se compare, on se console!
4. Pour l'humour décapant de l'auteur et son impressionnante maîtrise de
l'écriture au second degré
5. Parce qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer, comme on dit!
La trilogie La Bête est maintenant disponible en version intégrale :