Le mystère de la chambre jaune
de Gaston Leroux
Un classique incontournable
du genre policier
Genre(s) : roman, classique, mystère
Date de parution : 1907
Pages : 255
Quatrième de couverture :
"Eh bien, mon cher Sainclair... vous avez lu?...
– Le crime Glangier?
– Oui; la Chambre Jaune! Qu'est-ce que vous en pensez?
– Dame, je pense que c'est le diable ou la Bête du Bon Dieu qui a commis le crime."
Malgré l'ironie, Sainclair n'est pas loin d'exprimer l'opinion générale! Mlle Stangerson vient d'échapper à la mort, mais son assassin court toujours. Comment s'enfuit-on de la Chambre Jaune? Par la porte? fermée à clé! La fenêtre? elle est grillagée! Ni cheminée, ni autre issue... Aussi close qu'un coffre-fort. Un vrai mystère...
Le génial Rouletabille est déterminé à résoudre ce casse-tête. Comment? Mais par "le bon bout de la raison", pardi!
Il faut dire les choses telles qu'elles sont : Joseph Rouletabille, jeune journaliste d'enquête au surnom douteux, n'a pas l'étoffe d'un Sherlock Holmes ou d'un Hercule Poirot, ni même d'un Columbo!
Malgré cela, le roman est assez bien écrit; l'intrigue se déploie lentement et l'auteur place tranquillement les pièces de son puzzle, qui s'emboîtent parfaitement à la fin. Cette fin, cependant, est un peu tirée par les cheveux! Les révélations s'étirent en longueur et j'ai été plutôt déçue...
Je suis tout de même contente d'avoir lu l'une des premières énigmes reposant sur le fameux principe de la chambre close. À défaut de m'avoir incitée à lire la suite des aventures de Rouletabille, cette lecture m'a donné envie de découvrir d'autres classiques célèbres du genre policier.
Les hauts : Une plume précise et un soucis du détail remarquable...
Les bas : Un protagoniste qui manque de charisme et une conclusion capillotractée qui manque de punch...