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  • Photo du rédacteurLibris Addictus

J'ai lu : "Les mystères de Winterthurn"


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Les mystères de Winterthurn

de Joyce Carol Oates

Le troisième tome de

la trilogie gothique

Genre(s) : roman, historique, mystère

Date de parution : 1987

Pages : 523

Quatrième de couverture :

À la fin du XIXe siècle, au manoir de Glen Mawr situé dans la ville de Winterthurn à l’est des États-Unis, vit l’étrange famille Kilgarvan, composée de trois filles : Georgina, l’aînée, appelée la « nonne bleue », et ses deux demi-sœurs qu’elle élève seule, la sage et studieuse Thérèse et la jolie et fantasque Perdita. À l’aube d’une journée de mai, Georgina s’en va en ville acheter cinquante livres de chaux vive. Peu après, on retrouvera le bébé de sa cousine Abigaïl, venue quelques jours en visite, égorgé près du lit de la mère.

Douze ans plus tard, cinq jeunes filles sont retrouvées mortes, atrocement mutilées, près de Winterthurn. Et, douze ans plus tard encore, c’est le pasteur, sa mère et une de ses paroissiennes qui sont sauvagement assassinés à coups de hache. Chaque fois, la clé de ces mystères épouvantables va être la même : jusqu’où ose aller une femme amoureuse?

Xavier Kilgarvan mène les trois enquêtes avec verve et passion et met toute sa vie dans la résolution de ces crimes. Et l’on suit avec délice les façons de la société du tournant du siècle avec tout ce qu’elle a de suranné et d’hypocrite à force de bienséance.

Pour clore sa série de romans inspirés du genre gothique, la célébrissime romancière américaine a proposé à ses lecteurs un triptyque qui revisite les romans à mystères! On y retrouve plusieurs des éléments habituels, comme un détective de renom, des secrets de famille et une énigme de "chambre close", mais l'écrivaine joue aussi avec les codes pour créer trois intrigues qui n'ont finalement rien de classique!

C'est un livre particulier, parce qu'il se lit comme un roman policier sans en être vraiment un. Certains éléments sont exagérés, voire incongrus ou loufoques, et certains mystères demeurent irrésolus, à notre plus grande déconvenue! Satire? Pastiche? Parodie? Toutes ces réponses à la fois!

J'ai bien aimé l'ironie, l'ambiance macabre et l'originalité du récit. Et j'ai d'autant plus l'intention de lire le premier tome de la série, que je n'ai, de façon éhontée, même pas lu!

 

Les hauts : Une prose habile et une critique savoureuse des mœurs victoriennes...

Les bas : Quelques longueurs...

 

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