Géante
de Jean-Christophe Deveney
(illustré par Nuria Tamarit)
Une quête de liberté féministe
sous forme de bande dessinée...
Genre(s) : bande dessinée, aventure, initiatique
Date de parution : 2020
Pages : 200
Quatrième de couverture :
Elle était une fois Céleste, géante véritable, orpheline recueillie au cœur de la montagne, petite dernière d'une famille de six frères. Et quand vient le temps où chacun s'envole du cocon familial, Céleste veut elle aussi arpenter de nouveaux horizons. De la Vallée aux Marais en passant par Dorsodoro, elle découvrira l'hostilité créée par la différence, les injustices de la guerre ou de la religion mais aussi l'amour et pourquoi pas, au bout du chemin, la liberté d'être elle-même?
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Une très grande BD racontant la quête de liberté d'une très grande femme, une géante, une "femme qui prend trop de place". La prémisse fantastique est un prétexte à la métaphore féministe, étonnamment bien développée. Il y est question de menstruations, d'avortement, de masturbation féminine, de harcèlement sexuel, et j'en passe.
Dans ce conte initiatique sont repris plusieurs tropes connus, comme celui du chevalier servant ou de la chasse aux sorcières. On y retrouve également plusieurs références à la mythologie, notamment aux Amazones. Le scénario est très étoffé, pour une bande dessinée; ç'aurait pu être un roman! Je n'étais pas certaine d'apprécier le style graphique et j'ai failli passé à côté d'une belle découverte. Je suis vraiment contente de ne pas avoir suivi ma première impression. C'est vraiment une excellente BD!
Les hauts : Une histoire riche, pleine de rebondissements, une métaphore efficace...
Les bas : Un style graphique particulier...
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