La nuit a dévoré le monde
de Martin Page
Une satire post-apocalyptique
Genre(s) : roman, anticipation
Date de parution : 2012
Pages : 192
Quatrième de couverture :
Après une soirée mouvementée, Antoine Verney se réveille dans un appartement parisien vide, maculé de sang. Dehors, c'est la guerre. La police lutte inutilement contre une armée de zombies affamés, qui ne cesse de s'agrandir. Face à cette catastrophe, Antoine, qui n'a rien d'un héros, décide de se barricader dans l'appartement. Mais les zombies ne sont pas la seule menace dans ce monde apocalyptique!
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Voici une apocalypse zombie tout ce qu'il y a de plus normale, à l'exception du fait qu'au lieu de se concentrer sur le gore et l'action, la narration s'attarde plutôt à la psychologie du protagoniste qui, loin d'être un héros, reste enfermé à l'abri du danger tout au long du livre. C'est donc un huis-clos, où il est surtout question de solitude, de deuil et de résilience et qui écorche au passage la société occidentale – comme toute bonne histoire de zombies se doit de le faire!
L'idée est intéressante et l'écriture est agréable, mais j'ai trouvé le résultat un peu plat. J'aurais voulu une critique plus mordante, plus d'ironie, d'humour, d'émotion, de folie! J'y ai trouvé un peu de tout ça, mais pas assez pour être captivée par ma lecture. Mais ça demeure tout de même un roman qui a le mérite de jeter un regard un peu différent sur un thème qui commence à être usé.
Les hauts : Une perspective différente sur le thème de la fin du monde...
Les bas : Un certain manque de relief...
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