Le tour d'écrou
de Henry James
Un célèbre classique
de l'épouvante
Genre(s) : roman, classique, épouvante
Date de parution : 1898
Pages : 206
Quatrième de couverture :
Le huis clos d'une vieille demeure dans la campagne anglaise. Les lumières et les ombres d'un été basculant vers l'automne. Dans le parc, quatre silhouette – l'intendante de la maison, deux enfants nimbés de toute la grâce de l'innocence, l'institutrice à qui les a confiés un tuteur désinvolte et lointain. Quatre... ou six? Que sont Quint et Miss Jessel? Les fantômes de serviteurs dépravés qui veulent attirer dans leurs rets les chérubins envoûtés? Ou les fantasmes d'une jeune fille aux rêveries nourries de romanesque désuet?
Un vieux manoir isolé, des secrets obscurs appartenant à un passé trouble et des enfants innocents aux agissements inquiétants : tous les ingrédients nécessaires à une bonne histoire de fantômes sont réunis dans ce célèbre classique de l'épouvante!
Cependant, il s'agit avant tout d'un roman psychologique, selon moi. Toute la tension narrative repose sur une seule question : les apparitions surnaturelles dont est témoin l'institutrice sont-elles réelles ou la jeune femme est-elle plutôt en train de perdre la raison? L'auteur joue sur les apparences et sème le doute dans l'esprit du lecteur. L'intrigue se déploie lentement – peut-être un peu trop! – et la tension augmente progressivement, jusqu'au dénouement fatidique...
J'avais adoré, à sa sortie, le film d'Alejandro Amenabar mettant en vedette Nicole Kidman : Les autres, qui, sans en être une adaptation, est librement inspiré du Tour d'écrou. Je m'attendais à retrouver dans le livre la même ambiance angoissante et le même genre de retournement final que dans le film. Je crois que mes attentes étaient un peu trop élevée et, même si tous les bons ingrédients étaient rassemblés, je suis malheureusement restée sur ma faim.
Le roman est tout de même intéressant, mais pas aussi captivant que je l'avais espéré.
Les hauts : Une ambiance inquiétante et un mystère intrigant...
Les bas : Un rythme lent et un style d'écriture lourd qui tuent le suspense...
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