Noctiluque
de Marie St-Hilaire Tremblay
Poésie pour les nuits
chaudes et humides
Genre(s) : poésie, québécois
Date de parution : 2020
Pages : 72
Quatrième de couverture :
Il fait chaud. L'obscurité règne, l'immobilité étouffe. C'est le temps de remuer l'eau stagnante, de faire apparaître les noctiluques, qui nimbent les mouvements de la nageuse d'une aura bleutée, phosphorescente. "Qui s'éclaire d'animaux?"
Le corps traversé d'électricité, Marie St-Hilaire-Tremblay se fabrique, avec Noctiluque, une "tempête / sereine pour elle seule", un grand chambardement où sont conviés insectes et dynamite, sucre, venin et mystère. Vifs, les poèmes surgissent dans l'emportement.
Avant que "la violence avale ses derniers citrons", la poète, un peu désabusée mais surtout souveraine, "cerne le noyau / à sang chaud", et elle rit.
oo
Une poésie caniculaire et incantatoire aux relents capiteux de fond de marécage obscur...
L'illustration évocatrice de la page couverture, les couleurs contrastantes, le titre intrigant et la quatrième de couverture prometteuse : tout de suite je me suis préparée à être subjuguée par une atmosphère lourde, mystérieuse et suffocante, digne d'un bayou maudit de la Nouvelle-Orléans. Malheureusement, je crois que je m'étais créé un peu trop d'attentes, et le vaudou n'a pas vraiment opéré sur moi!
J'ai beaucoup aimé le champ lexical exploré par l'autrice et l'ambiance assez sombre s'en dégageant. Je tenterai surement de le relire un peu plus tard, histoire de remuer le limon et de voir ce qui s'y cache...
Les hauts : Des mots puissants et des images vives, un paratexte attrayant...
Les bas : Une symbolique assez sybilline...
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