Petites boîtes
de Yoko Ogawa
Un roman surréaliste
sur le deuil parental...
Genre(s) : roman
Date de parution : 2019
Pages : 208
Quatrième de couverture :
La narratrice de ce livre vit dans une ancienne école maternelle. Tout y est petit, au format de ceux qui autrefois la fréquentaient. Cette femme accorde en ces lieux fossiles une attention très particulière à l'une des pièces, un endroit de mémoire où sont déposées d'étranges petites boîtes.
Parfois cette dame marche dans la nuit en compagnie d'un certain M. Baryton, un homme charmant pour lequel elle déchiffre des messages. M. Baryton voit clair pourtant mais ce sont les mots de son aimée qui semblent s'amenuiser sur le papier en même temps qu'elle. Certains soirs sur la colline, aux abords de la ville, des inconnus attendent le passage d'un souffle, un brin de vent. La dame de l'école maternelle sait qu'ils écoutent en pleine nature une musique inaudible pour tout autre qu'eux-mêmes, un chant issu du lointain. Une présence absente.
Ne lisez pas les livres de Yoko Ogawa sans écouter chaque phrase, sans entendre ses mots et l'écho qu'ils produisent. Si vous leur accordez une réelle attention, leur sens se dépliera littéralement sous vos yeux.
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Dans un monde triste duquel les enfants semblent avoir disparus, une femme vit seule dans un mausolée à la mémoire de ceux qui sont partis trop tôt...
Il s'agit d'un petit roman surréaliste, une métaphore du deuil parental, empreint de mélancolie. L'atmosphère éthérée et les images poétiques sont réussies, mais il ne se passe pas grand-chose. Le rythme est lent, répétitif, et il n'y a pas vraiment d'intrigue. Le vide laissé dans la vie des parents endeuillés est bien représenté, mais ça donne malheureusement un livre un peu ennuyeux. Habituellement, j'aime bien les livres de Yoko Ogawa, mais je n'ai pas accrochée à celui-ci, même si l'écriture demeure agréable et créative.
Les hauts : Un sujet touchant, une belle écriture...
Les bas : Un fil conducteur ténu plutôt ténu...
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