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  • Photo du rédacteurLibris Addictus

J'ai lu : "Sortie côté tour"


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Sortie côté tour

de Patrick deWitt

Une tragédie vaudevillesque

et anachronique

Genre(s) : roman

Date de parution : 2018

Pages : 296

Quatrième de couverture :

Veuve joyeuse, mère poule et bourgeoise aigrie de l’Upper East Side, Frances Price vacille au bord du gouffre : une honteuse faillite attend celle qui ne s’est jamais refusé un caprice. Enlisé dans un éternel état de stagnation et une relation amoureuse au point mort, son fils Malcolm ne lui est d’aucun secours.

Le scandale autour de la mort du père, avocat richissime dénué de scrupules, a condamné mère et fils au destin de parias de la haute. Les coffres vides, ils s’embarquent à bord d’un paquebot, direction Paris, où ils trouvent refuge dans un appartement de l’île Saint-Louis. Une enfilade de personnages colorés les y rejoindront dans un mouvement allègrement vaudevillesque : un détective timide, une voyante qui ne voit pas venir son malheur, une rentière désoeuvrée, un docteur porté sur la bouteille…

L’auteur des Frères Sisters a assemblé avec Sortie côté tour une tragédie de mœurs qui a du panache, qui est juste assez acidulée et dont la finale est aussi fine que piquante.

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Ce roman met en scène une riche veuve new-yorkaise qui, après avoir dilapidé la fortune de son mari, déménage à Paris avec son fils pour fuire ses créanciers. Le personnage incarne le cliché de "la grande diva au destin tragique", qui rappelle les actrices de films noir et blanc ou les stars du vieux Broadway, et dont le déclin renvoie à la chute d'une certaine élite américaine. C'est un personnage caricatural et anachronique, qui est intéressant, mais qui aurait pu être plus flamboyant, selon moi. Ses mésaventures tragicomiques et absurdes sont amusantes, mais pas captivantes – pas assez... théâtrales!

L'ambiance est tout de même réussie; on croirait plonger dans un film de Wes Anderson! On retrouve aussi la touche personnelle de l'auteur : le pastiche d'un genre éculé, des protagonistes déplaisants, des péripéties digressives et une ironie bien assumée. Mais ces éléments, que j'avais apprécié dans ses autres livres, n'ont pas réussi à m'emballer cette fois-ci. J'ai adoré Les frères Sisters ainsi que Le sous-majordome, alors je crois que j'avais un peu trop d'attentes face à ce dernier roman... Ce n'est pas un mauvais livre, mais j'ai préféré les deux autres.

 

Les hauts : Une histoire légère, une touche d'humour vaudevillesque...

Les bas : Un récit un peu atone, des personnages qui manquent un peu de relief...

 

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