Les Rivières, suivi de
Les montagnes
de François Blais
Genre(s) : roman, nouvelles, épouvante, crimes
Date de parution : 2017
Pages : 189
Quatrième de couverture :
Au centre commercial Les Rivières, deux jours avant l'Halloween, Clémentine Lacombe, élève de deuxième année de la classe de madame Marie-France, est kidnappée. Invisible, le narrateur hante les pensées des témoins, parents, clients et employés, inaptes à empêcher cet enlèvement. Caché dans l'angle mort de l'histoire, le prédateur sexuel semble insaisissable.
Un romancier respecté — que personne ne lit — rend compte des phénomènes étranges dont il a été témoin lors d'une résidence d'écriture en rase campagne mauricienne. Illusions d'optique, hallucinations, manifestations paranormales? Tiraillé, il raisonne, suit son instinct, résiste et cherche des explications. La peur s'insinue, irrationnelle et morbide. Il lutte, hanté par une inimaginable complicité de meurtre.
Fidèles aux canons du fantastique et de l'horreur, les histoires de François Blais ne sacrifient pas pour autant le point de vue lucide sur des faits de société troublants. Se pourrait-il que la folle du logis ait plus de flair que l'enquêteur le plus perspicace ? Les Rivières et Les montagnes : deux fantasmes d'écrivain et le pari ouvert de la fiction que, tôt ou tard, le criminel va se peinturer dans un coin.
Deux nouvelles, ou plutôt un roman en deux parties, qui racontent une histoire de fantômes troublante. C'est plus convenu, moins absurde que les délires auxquels François Blais nous a habitués, mais on y reconnaît tout de même son cynisme habituel et son humour particulier.
La première partie n'a pas provoqué chez moi de grand soulèvement d'enthousiasme, mais elle jette les bases pour la suite qui, elle, est vraiment captivante! J'ai lu la deuxième partie d'un trait, comme si le livre allait s'autodétruire! En arrivant à la fin de l'histoire, quand tous les fils de l'intrigue se démêlent, on est bien forcé d'admettre que c'est un excellent livre!
Les hauts : Une intrigue très bien ficelée, une fin réussie et une critique sociale cinglante comme on les aime!
Les bas : La première partie, bien qu'intéressante et essentielle à l'histoire, peut paraître longue aux lecteurs pressés d'en arriver à la partie plus trépidante du récit! Certains sujets sensibles pourraient susciter créer un malaise chez certains...