Contes de la folie ordinaire
de Charles Bukowski
Un classique moderne de la littérature américaine...
Genre(s) : nouvelles, classique
Date de parution : 1972
Pages : 189
Quatrième de couverture :
"Toutes les histoires de Bukowski sont aussi vraies qu'infectes et, en cela, font honneur à la littérature : il raconte ce que les autres enjolivent et dissimulent. Le sexisme, la misère du quotidien, la violence et les sentiments de ceux qui se curent le nez. Et c'est pour ça qu'il gêne : il parle à tout le monde."
"Bukowski est un écrivain considérable. Un homme en marche. Un homme étincelant. Avec l'énergie du désespoir, il secoue comme un vieux sac notre civilisation fin XXe siècle. Et ce qui tombe n'est pas joli, joli. C'est brutal."
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Bukowski est un auteur précédé par une solide réputation. En ouvrant ce livre, j'étais préparée à y trouver des propos cyniques, cinglants, misogynes et vulgaires. C'est exactement ce que j'y ai trouvé.
Il s'agit d'un recueil de nouvelles ou de chroniques plus ou moins autobiographiques. Je ne sais pas si le fait que ces anecdotes soient basées sur des faits vécus légitime leur écriture ou les rendent encore plus rebutantes... Je ne rechigne pas à lire des insanités lorsqu'elles apportent du punch à une réflexion pertinente, une perspective intéressante ou une bonne blague. Mais je n'ai rien trouvé de tout cela dans ces textes, ou si peu! L'intention est bien évidemment de choquer, mais j'ai été davantage ennuyée qu'offensée. La redondance et l'absence de finalité m'ont fait décrocher rapidement, et la persona d'alcoolique caractériel de l'auteur m'a paru plus pathétique que fascinante. Ce n'est pas ce que, contrairement à d'autres, je qualifierais de "génie visionnaire". Je conçois qu'à l'époque son audace ait pu marquer les esprits et je ne déteste pas l'idée d'égratigner le vernis clinquant du rêve américain, mais disons que son style n'a peut-être pas très bien vieilli.
C'est un classique américain qu'il faut avoir lu, paraît-il. Voilà qui est fait. Je ne pense pas réitérer l'expérience...
Les hauts : Des propos irrévérencieux et sans compromis, quelques réflexions intéressantes...
Les bas : Un narrateur-protagoniste insupportable, des anecdotes souvent insignifiantes...
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