Filles
de Marie Darsigny
Un recueil de poésie
urbaine et féminine
Genre(s) : poésie
Date de parution : 2017
Pages : 87
Quatrième de couverture :
Drôle, touchante et crève-coeur, la poésie de Marie Darsigny allie nostalgie de fond de tiroir et chant de Spice Girl crinquée au fin de dépanneur pour mettre des mots, beaux ou pas beaux, sur l'ordinaire et le quotidien, parce qu'il faut bien se montrer nos affections, lentement mais sûrement.
Filles, c'est la plainte de celle qui quitte le bar après le last call, celle qui fixe le vide de l'hôpital jusqu'à ce que les murs ondulent, c'est l'idée entêtante que tout ira toujours plus mal, que rien ne sera salutaire, que le fond arrivera plus vite si on gratte le bobo jusqu'à en scrapper sa manucure; c'est toutes ces petites blessures qui se font facilement et qui cicatrisent mal.
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Portrait poétique de la vie d'une célibataire qui enchaîne les rencontres mais se sent toujours seule, empêtrée dans son mal de vivre de jeune femme moderne. Les rencontres se succèdent, les filles défilent, leur identité réduite à un simple numéro – comme des Filles en série.
La construction du recueil est intéressante. Une suite ininterrompue de petits échecs du quotidien, dont le potentiel dramatique est désamorcé par une bonne dose d'autodérision. C'est une poésie très "montréalaise", aux relents de fin de soirée et de Cutex acheté à rabais au Jean Coutu.
Les hauts : Des sujets sensibles abordés frontalement, dans un langage fort...
Les bas : Un style trashy qui pourrait déplaire aux amateurs d'alexandrins...
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