La héronnière
de Lise Tremblay
Un portrait incisif
de la vie de village
Genre(s) : nouvelles
Date de parution : 2003
Pages : 120
Quatrième de couverture :
Les cinq nouvelles de La héronnière mettent en scène un village en perdition où, sous les mensonges du quotidien, se cachent des drames croisés. Chacune d'elles aborde des aspects de la vie villageoise, derrière laquelle planent toujours le doute, les faux-semblants et le mystère. Où naissent donc les monstres qui poussent les personnages de cette chronique de l'arrière-pays à poser des gestes irrévocables?
De son écriture simple et fluide, Lise Tremblay cerne avec brio le clivage entre ville et campagne. Les citadins, en mal de tranquilité et d'authenticité, ont tôt fait de se heurter aux silences douloureux des villageois. Ces derniers, en proie au désarroi menaçant leur survie, balancent entre désespoir et fuite vers la ville. Mais au-delà des considérations sociologiques, la fiction nous amène ici sur le terrain de l'âme humaine et aussi, peut-être, de l'âme d'une terre, l'esprit d'un lieu.
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Cinq nouvelles dans lesquelles les mœurs villageoises sont dépeintes de façon assez peu flatteuse. Les habitants vivent reclus, tournés vers eux-mêmes ou vers le passé. Ils commèrent, dissimulent des secrets et agissent hypocritement. Les hommes s'enferment dans leur silence et semblent tous obsédés par la chasse, tandis que leurs femmes s'ennuient, étouffent dans leurs mariages moribonds et finissent par les quitter. Les jeunes, quant à eux, partent pour ne plus revenir ou finissent par mal tourner.
C'est très court et incisif, et facile à lire malgré la lourdeur du propos. J'ai trouvé ce portrait de la vie en région très pertinent et l'écriture agréable. Je vais surement lire d'autres livres de cette autrice.
Les hauts : Un regard aiguisé et une plume agréable...
Les bas : Une vision assez pessimiste, qui peut déranger...