Townships
de William S. Messier
Une vision fantasmée des
Cantons-de-l'Est, en fragments
Genre(s) : nouvelles
Date de parution : 2009
Pages : 112
Quatrième de couverture :
Dans la nuit noire des Cantons, quand le ciel est percé d’étoiles filantes, tout peut arriver. Quelque part sur la Grande Ligne entre Saint-Alexandre et Notre-Dame-de-Stanbrigde, on synthonise le 105 FM et on arrive à capter la voix de Rainier Hamilton qui fait jouer des golden oldies l’âme en peine. À la légendaire cantine de Sainte-Cécile-de-Milton, les deux seules serveuses siamoises du monde sont collées par le petit doigt et par un amour du travail bien fait. À Pigeon Hill, un matin comme les autres, un homme arrive avec une grande boîte en bois sous le bras, qui ressemble étrangement à un cercueil. Sous le vieux char allégorique des Van Dorn se cache un trésor inaccessible, astiqué par la langue du bâtard qui a mordu Étienne Langlais. Et, pendant ce temps-là, le DJ du parc aquatique de Saint-Pie vient d’annoncer aux hauts-parleurs la mort de Gerry Boulet.
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C'est un recueil de nouvelles, mais pas tout à fait... Plutôt un assemblage de fragments, une collection de polaroïds collés dans un scrapbook, des portraits instantanés des personnages colorés qui peuplent les Cantons-de-l'Est fantasmés par William S. Messier. Comme dans son roman Dixie, il est question, dans Townships, de souvenirs d'enfance, de vol de viande (apparemment, it's a thing) et de la proximité de la frontière des États-Unis. D'ailleurs, l'influence de la culture américaine est très prégnante dans tout le livre.
J'ai aimé l'esthétique et les thèmes explorés par l'auteur. J'ai trouvé certains textes amusants, tandis que d'autres m'ont moins accrochée... Des deux, j'ai préféré Dixie, qui m'a semblé un peu plus abouti. Ce livre-ci, cependant, m'a paru plus personnel, plus vrai. Je ne serais pas surprise, bien que les personnages soient très caricaturaux, que les anecdotes racontées aient été inspirées d'événements réels.
Les hauts : Des personnages colorés et amusants, des thèmes originaux...
Les bas : Une forme intéressante, mais qui manque peut-être un peu de cohésion...