Lapin maudit
de Bora Chung
Un recueil de nouvelles
d'horreur sud-coréennes...
Genre(s) : nouvelles, épouvante
Date de parution : 2017
Pages : 282
Quatrième de couverture :
Un lapin envoûté qui dévore trois générations, une tête qui appelle sa mère depuis la cuvette des toilettes, des doigts glacés qui s'enfoncent dans la terre, un renard qui saigne de l'or, des cicatrices, des mots d'amour, du sang, un fantôme qui se hâte sur une grand-place de Pologne...
Maîtresse du réalisme magique, Chung Bora revêt dans ce Lapin maudit les habits de la littérature de genre. Le lecteur pensera alors aux modèles féministes Margaret Atwood, Laura Kasischke et Cho Nam-joo. Et à Stephen King.
En développant un imaginaire sans limite, avec une exceptionnelle qualité littéraire, l'autrice offre des analyses complexes et fascinantes. Elle dénonce à travers ces dix nouvelles, qui tiennent parfois du conte ou de la fable, la cruauté de nos sociétés libérales, patriarcales et névrosées. Osez explorer les méandres ensorcelants de ce Lapin maudit!
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Tantôt drolatiques ou absurdes, tantôt dégoûtantes ou effrayantes – ou encore tout ça à la fois! –, les nouvelles qui composent ce recueil sont variées. Les thèmes varient également. Il est question d'héritage et de filiation, de condition féminine, de technologies ou encore des normes de la société coréenne.
Selon moi, la personne qui a rédigé la quatrième de couverture était peut-être un peu trop enthousiaste. Je n'ai pas du tout pensé à Stephen King durant ma lecture, et encore moins à Margaret Atwood ou Laura Kasischke. Je ne dirais pas non plus qu'il s'agit d' "analyses complexes" écrite "avec une exceptionnelle qualité littéraire". En fait, j'ai plutôt trouvé que l'écriture (ou la traduction) était un peu ordinaire, et que la réflexion restait souvent en surface.
Ce n'est pas un mauvais livre pour autant. J'ai apprécié plusieurs aspects de ma lecture. C'est plutôt léger et divertissant, un peu inégal, mais très original. C'est une bonne façon de découvrir la littérature coréenne. Étrangement, les deux textes que j'ai préférés se situent aux extrémités opposées du champ exploré par l'autrice : L'éternel retour, l'histoire la plus réaliste et la plus sérieuse du recueil, et La tête, la plus absurde et "pipi-caca"!
Les hauts : Des histoires originales et variées...
Les bas : Des textes un peu inégaux et disparates...
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