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J'ai lu : "Ornithologie"


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Ornithologie

de Mathieu K. Blais

Un guide d'identification

des oiseaux pas comme les autres

Genre(s) : poésie

Date de parution : 2020

Pages : 104

Quatrième de couverture :

Dans Ornithologie, les oiseaux ne se cachent pas pour mourir. Ils le font au grand jour et sans retenue. Dans le creux d’une main ou sur écran géant. Les poèmes sont de petites boîtes où l’on dépose leur corps inerte.


Ornithologie est un antiguide d’identification des oiseaux morts ou vivants. Un compte-rendu détaillé de vos derniers moments de vie. Un aide-mémoire à l’intention des restes humains. On y répertorie les façons de mourir les plus inspirantes et les plus ridicules.


Ornithologie, c’est aussi une comédie dramatique sans rebondissements. Un long documentaire sur le silence. Un road movie qui tourne en rond. Un film catastrophe qui ne sort pas de l’ordinaire. Un drame biographique mettant en vedette le premier venu.


Ornithologie ne contient aucune illustration, mais des poèmes en noir et blanc qui cachent bien leurs couleurs. Des poèmes dont le goût rappelle celui de la poussière des albums photo. Des poèmes qui se lisent comme les cartes de petits pays perdus et retrouvés.

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Un recueil de poésie en prose prenant la forme inusité d'un "guide d'identification des oiseaux dépressifs" – quoique je doute que les amateurs d'ornithologie y trouvent vraiment leur compte, à moins de se trouver eux-mêmes en pleine crise existentielle. Les oiseaux ont le caquet bas, sous la plume de Mathieu K. Blais, et ne servent que de prétexte à l'écriture de courtes fictions poétiques, dans lesquelles il est surtout question d'absence de sens et de mort.

Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais, mais la surprise ne m'a pas déplu! C'est un texte habile et original. Sachez toutefois que, si vous êtes de ceux qui cherchent le réconfort dans les livres, ce n'est pas dans celui-ci que vous le trouverez!

 

Les hauts : Une forme originale et une écriture franche, empreinte d'un genre de cynisme clair-voyant...

Les bas : Pas un bon remède à la déprime de novembre...

 

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