Pendant que Perceval tombait
de Tania Langlais
Les derniers moments de
Virginia Wolf en poèmes
Genre(s) : poésie
Date de parution : 2020
Pages : 96
Quatrième de couverture :
Mourir ne dure qu'un instant. Mais la douleur, lancinante, comme les vagues, recule pour mieux frapper de nouveau, recule et frappe encore.
"Tout cela se passe en une journée." Une chute à cheval, le fleuve qui recrache un cadavre, "un fantôme à discipliner", une longue promenade à travers les champs, la promesse du repos.
Dans ces poèmes obstinés, Tania Langlais distribue les vers comme les cartes d'un tarot. Une histoire se dessine au gré de leurs agencements. Cette histoire, c'est celle de la dernière journée de Virginia Woolf, "le plus beau suicide / de la littérature anglaise"; celle de Perceval, le mort muet de son roman Les vagues; et c'est aussi autre chose, une souffrance tenace qui ne se dévoile que par éclats.
Au son du galop du cheval qui se répercute dans la mémoire, le temps comprimé déploie ses faces. Tout cela se passe en une journée.
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Ce recueil parle de la dernière journée de la vie de Virginia Woolf, qui s'est suicidée par noyade. Sa mort est mise en parallèle avec celle de Perceval, le personnage à la fois central et absent de son très beau roman Les vagues. C'est un recueil qui a fait parlé de lui – parmi les trois, quatre personnes qui parlent de poésie au Québec, j'entends! –, et j'ai adoré Les vagues, alors j'avais très hâte de le lire.
Le ressassement des idées qui arrivent, repartent et reviennent, comme des vagues, créent un effet particulier, mélancolique et très doux, qui évoque bien l'atmosphère du roman de Woolf. Le texte est plutôt court, cependant, et comme il est construit de répétitions, on dirait que je suis restée sur ma faim. C'est un très beau texte, mais je crois que j'en attendais un peu plus...
Les hauts : Une atmosphère éthérée et mélancolique réussie...
Les bas : Un texte trop court...
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