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Photo du rédacteurLibris Addictus

J'ai lu : "Pour nous libérer les rivières"


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Pour nous libérer les rivières

d'Hugo Latulippe

Un essai sur l'importance de l'art

Genre(s) : essai, société, arts

Date de parution : 2019

Pages : 96

Quatrième de couverture :

À l'heure des changements climatiques et d'une certaine dérive néolibérale, il nous faut de toute urgence imaginer de nouveaux récits. Les artistes peuvent contribuer à notre riposte en inventant le monde à venir. Mais pour cela, il faudra d'abord mettre le feu. Le temps n'est plus à la soumission. Il est à la révolte, et l'art doit lui servir de combustible. Jetant un regard à la fois inquiet et amoureux sur notre société et notre fleuve, Hugo Latulippe réitère le rôle central de l'artiste dans la cité, et cherche la posture à adopter devant les menaces qui nous assaillent de toutes parts. Il prend le parti d'un art qui agit sur et dans le monde, solidaire de la vie que nous nous souhaitons. Convoquant tour à tour des amis cinéastes, dramaturges, peintres, écrivains et philosophes, il pose des questions urgentes, essentielles : comment nous mettre en mouvement pour refonder nos désirs? Comment retrouver le chemin du beau, du sacré et de la pensée?

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Je me suis tout de suite sentie interpelée par le sujet de cet essai, soit l'importance de l'art dans nos sociétés et la place que nous lui accordons dans nos vies. La réflexion proposée dans ce livre est importante. Beaucoup de belles citations et d'idées intéressantes y sont rassemblées. Cependant, je n'y ai pas retrouvé l'esprit révolutionnaire que promettait la quatrième de couverture. De plus, j'ai trouvé la vision que l'auteur avait de l'art un peu étroite, ou du moins assez éloignée de la réalité vécue par la majorité des gens – ce qui en soit n'est pas très rassembleur quand vient le temps de provoquer un changement collectif.

C'était intéressant, mais je n'ai pas ressenti l'illumination que j'attendais. Sur le même sujet, j'ai davantage été touchée par La vie habitable de Véronique Côté, également paru chez Atelier 10.

 

Les hauts : Un point de vue avisé sur un sujet important, de beaux aphorismes sur l'art...

Les bas : Une vision qui ne parvient pas à convaincre que l'art peut être accessible à tous...

 

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