Rue Duplessis
de Jean-Philippe Pleau
Le récit d'un transfuge
de classe québécois...
Genre(s) : essai, biographique, société
Date de parution : 2024
Pages : 328
Quatrième de couverture :
Né d'un père analphabète et d'une mère peu scolarisée, Jean-Philippe Pleau a grandi à Drummondville, rue Duplessis, dans une famille ouvrière. Les circonstances de sa vie lui ont cependant permis de poursuivre des études universitaires en sociologie et de devenir animateur de radio. Il est aujourd'hui étranger au monde d'où il vient, sans vraiment appartenir à celui dans lequel il a abouti. Rue Duplessis est l'histoire de cette déchirure sociale. Un récit émouvant où Jean-Philippe Pleau raconte sa migration intérieure, parfois violente, souvent étonnante, jamais banale.
Le roman d'une vie qui se lit comme un lettre d'amour adressée à ses parents : un amour séparé par une distance de classe.
oo
oo
o
Dans ce livre, à la fois essai et récit personnel, l'auteur raconte son parcours de transfuge de classe, c'est-à-dire son passage d'une enfance dans un milieu défavorisé auprès de parents peu éduqués à des études universitaires en sociologie, puis à une vie d'intellectuel et de personnalité publique.
C'est plus ou moins l'histoire de beaucoup de familles au Québec, je m'y suis moi-même beaucoup reconnue. C'est écrit de façon simple, avec beaucoup d'humilité et d'honnêteté. Même si le portrait qu'il brosse de sa famille n'est pas toujours flatteur, son livre est aussi un hommage à ses parents et une tentative de se réconcilier avec son milieu d'origine. On sent que le texte s'adresse davantage à eux (ou à des gens comme eux) qu'à l'élite ou aux universitaires. Ça se lit comme un roman (mettons)!
Les hauts : Une écriture franche et accessible, une histoire à laquelle on s'identifie...
Les bas : Une réflexion qui ne révolutionnera peut-être pas les systèmes en place...
Commentaires