Saint-Calvaire
de François Racine
La suite des
"récits du presque pays"
Genre(s) : nouvelles, contes, historique
Date de parution : 2019
Pages : 352
Quatrième de couverture :
La naissance et le mûrissement du Québec se déploient ici comme les fruits d’un pacte. On en paie le prix sous la forme d’autant de blessures qu’on inflige, qu’on observe et qu’on subit.
C’est un jésuite pris dans un village huron qu’il voudrait tantôt évangéliser, tantôt fuir.
Ce sont des gens de partout qui se rencontrent en un haut lieu du commerce des pelleteries.
C’est une jeune fille au passé trouble qui bouleverse une paroisse entière et le cœur d’une voisine fascinée.
C’est un prêtre défroqué qui confesse avoir joué un rôle dans la création d’un poète québécois devenu légende.
C’est un draveur qui se découvre une parenté avec un camarade noir à la voix d’or pleine de souffrances anciennes.
C’est un référendum marquant la vie de trois militants qui s’entredéchirent comme leur pays.
C’est un professeur agnostique et une étudiante musulmane qui se cherchent dans l’indicible.
Ils se nomment et se confient, ces grands traumatisés dont la douleur irradie jusque dans les racines du presque pays.
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Saint-Calvaire est la suite de Sainte-Souleur, qui a déjà fait l'objet d'une chronique. Comme pour le tome précédent, il s'agit d'un recueil de nouvelles à saveur politique qui racontent le Québec à travers ses légendes et des événements qui ont marqué son histoire, le tout brillament remis au goût du jour. Des camps de draveurs aux poèmes de Nelligan, en passant par une Dame Blanche revisitée et un triangle amoureux référendaire, ces nouveaux "récits du presque pays" m'ont semblé encore meilleurs que les premiers.
Le travail accompli par François Racine est ingénieux, bien documenté et tellement pertinent! Je ne comprends pas pourquoi les médias culturels n'en ont pas parlé davantage. Ces deux livres n'ont clairement pas reçu la reconnaissance qu'ils méritent.
Les hauts : Des récits variés et ingénieux, des thèmes pertinents qui touchent à plusieurs aspects de la société québécoise...
Les bas : Un effort d'inclusivité louable, mais pas très subtile...