Sainte-Souleur
de François Racine
Une collection de récits
inspirés de l'Histoire du Québec
Genre(s) : nouvelles, contes, historique
Date de parution : 2018
Pages : 248
Quatrième de couverture :
L'Histoire du Québec se raconte ici des origines à nos jours, à travers ses moments marquants, ses traumatismes, sespeurs et ses légendes.
C'est un amoureux fous de la spectrale Corriveau, peu après la Conquête.
C'est un employé de la SAQ, dans l'ancienne prison du Pied-du-Courant, qui reprend goût à l'Histoire à force de côtoyer les fantômes.
C'est une corneille apportant le malheur au sein d'une maison d'habitants.
C'est la terre-mère vorace de Saint-Jean-Vianney qui dévore ses enfants.
C'est une histoire de rumeurs de cochonneries qu'on ne peut défaire, une fois qu'elles ont été lancées en l'air.
C'est l'obsession de la défaite et des ancêtres hommes forts poètes, mi-Louis Cyr, mi-Kerouac.
C'est pour une jeune femme la rencontre d'un grand brun qui lui donne envie de se perdre, de tout donner, d'oublier.
C'est un presque pays qui se reconte et se raconte ici dans sa mythologie.
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Première chronique de l'année!
Sainte-Souleur est un recueil de nouvelles inspirées de l'Histoire du Québec, de ses mythes et de ses légendes, sur fond de souverainisme déçu. De la Corriveau à Jack Kerouac, en passant par la lutte des Patriotes, les légendes urbaines de cour d'école de notre enfance et une Rose Latulippe façon Fifty Shades of Grey, les "récits du presque pays" fouillent notre mémoire collective de peuple colonisé et conjecture notre assimilation prochaine avec imagination et perspicacité.
Les textes sont très variés, tant par leurs thèmes que par leurs formes. Ils ne sont pas tous égaux, mais plusieurs sont excellents. J'ai bien apprécié le traitement original des différents thèmes, qui parvient à jeter un regard neuf sur des événements et des mythes bien connus. Un deuxième tome a déjà été publié, et j'ai bien l'intention de le lire aussi!
Les hauts : Des sujets intéressants et variés, traités de façon originale et dynamique...
Les bas : Quelques inégalités facilement oubliées...
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