Station Eleven
d'Emily St. John Mandel
Un roman post-apocalyptique
sur l'art et la résilience
Genre(s) : roman, anticipation
Date de parution : 2014
Pages : 425
Quatrième de couverture :
Le premier jour : Éclosion de la grippe géorgienne. On estime qu'elle pourrait contaminer 99 % de la population.
Deux semaines plus tard : La civilisation s'est effondrée.
Vingt ans après : Une troupe présent des concerts et des pièces de théâtre aux communautés regroupées dans des campements de fortune. La vie semble de nouveau paisible. Mais l'obscurantisme guette, menaçant les rêves et les espérances des survivants.
Roman phénomène publié dans une vingtaine de pays, Station Eleven illustre brillamment que l'art, l'amitié, la résilience et ce qui nous unit permettent de tout traverser, même une fin du monde.
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Je dois dire que ce roman d'anticipation postapocalyptique avait un petit arrière-goût de déjà-vu! Le livre est paru quelques années avant la pandémie de covid-19, mais certains élément de ma lecture faisaient étonnamment écho à aux événements récents, comme l'arrêt du transport aérien, le confinement à domicile ou l'achat compulsif de papier de toilette! C'est un sentiment très étrange, quand la science-fiction se met à ressembler au quotidien...
L'angle adopté par l'autrice est intéressant : la fin de la civilisation envisagée du point de vue de l'art et de la culture, des traces qui subsitent quand tout disparaît et de la beauté au milieu de la dévastation, qui deviennent alors une raison de vivre au lieu de simplement survivre. Plusieurs arcs narratifs – certains plus captivants que d'autres – sont développés en parallèle, mais tournent tous plus ou moins autour d'un acteur hollywoodien décédé juste avant la catastrophe et d'une troupe de théâtre itinérante évoluant vingt ans plus tard.
L'ambiance un peu mélancolique est très réussie, et j'ai apprécié les références shakespeariennes. Je m'attendais à être plus emballée par ma lecture à cause de toutes les bonnes critiques que j'avais entendues, mais je ne peux pas vraiment dire que j'ai été déçue. C'est un bon roman, qui parvient à poétiser la fin du monde!
Les hauts : Une approche originale, une ambiance atmosphérique...
Les bas : Un peu inégal; certains personnages sont moins intéressants que d'autres...
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