Vie nouvelle
de Michaël Trahan
Un éducation
sentimentale poétique...
Genre(s) : poésie
Date de parution : 2020
Pages : 200
Quatrième de couverture :
Il est dans ce livre question d'entrer dans une image. Cette image est une vie, un théâtre coupé en deux. Au milieu, il y a une forêt et il y a la nuit. Il y a aussi une rivière et une salle de cinéma. Quelqu'un entre dans la chambre et s'installe devant le miroir pour lire un roman d'amour. Personne d'autre ne vient. Au matin, on ne sait plus très bien comment sortir. On le regrette. On doit dire la vérité. Peut-être est-il temps d'apprendre à vivre. L'idée est belle, et la beauté compte, mais on s'attache facilement à ce qui nous encercle. On cherche une histoire bleue comme le ciel et on écrit un poème interminable. Il faut aller jusqu'au bout. Le rideau est lourd, on n'y arrivera jamais. La douleur est lente. À la fin, un enfant apparaît. C'est mon fils. Il dort dans la clairière.
Vie nouvelle est un livre d'éducation sentimentale. Je l'ai écrit comme on choisit une vie.
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Il s'agit d'un recueil de poésie dont le texte, consistant, fait bien ressentir au lecteur le travail consciencieux qui se cache derrière le choix des mots. Il y est question de la mémoire et des souvenirs, de l'enfance et de la famille, le tout élaboré autour du thème de l'image. En extrapolant un peu, je dirais que ça parle aussi de dépression, de relation problématique avec la mère et de la peur de léguer ses traumas générationnels à son enfant – mais ce n'est peut-être que mon interprétation personnelle, puisque l'écriture demeure assez hermétique. Les répétitions, les ressassements imposent un rythme à la lecture, insistent sur certaines images récursives, comme autant d'obsessions.
Je crois que c'est le récit des épreuves traversées et des leçons qui en sont tirées, d'un travail sur soi et peut-être d'une guérison. Le titre, Vie nouvelle, fait référence à la fois à la naissance d'un fils, mais aussi à la propre vie de l'auteur, renouvelée.
Les hauts : Un texte travaillé, un rythme maîtrisé, des images parlantes...
Les bas : Même si les répétitions ont leur raison d'être, on peut y trouver quelques longueurs...
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