L'année de ma disparition
de Carole David
Une poétisation du temps
et de l'absence
Genre(s) : poésie
Date de parution : 2015
Pages : 80
Quatrième de couverture :
Je suis entrée dans le boisé de mon enfance avec l'intention d'y rester.
J'étais douée pour une existence hasardeuse, je ne m'appartenais plus corps et bien.
Des photographies, des objets perdus ont suffi à me faire disparaître.
J'ai donné un congé définitif aux vies qui m'habitaient. Je ne sais rien de ce que j'écris.
Ces poèmes sont l'écume de ma chute.
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La poésie assez crue de ce recueil semble raconter une histoire, laquelle exactement, c'est toute la question! Mon interprétation très libre me porterait à croire que c'est celle d'une fuite, la fuite d'une femme qui a tout quitté. Dans une ambiance de motel crade de bord d'autoroute, il est question d'absence, de mémoire et de souvenirs, de maladie et de mort...
Si un certain flou artistique m'a empêchée de bien saisir le propos, j'ai tout de même su apprécier l'écriture, d'une violence efficace. Ma lecture m'a définitivement donné envie de découvrir le reste de l'œuvre de Carole David, figure importante de la poésie québécoise.
Les hauts : Des images fortes, une écriture mémorable, un côté sombre assumé...
Les bas : Un sens qui semble à portée de mains, mais s'obstine à nous glisser entre les doigts...
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