Ronce-Rose
d'Éric Chevillard
Le journal doux-amer
d'une fillette pas ordinaire...
Genre(s) : roman, journal
Date de parution : 2017
Pages : 140
Quatrième de couverture :
Si Ronce-Rose prend soin de cadenasser son carnet secret, ce n'est évidemment pas pour étaler au dos tout ce qu'il contient. D'après ce que nous croyons savoir, elle y raconte sa vie heureuse avec Mâchefer jusqu'au jour où, suite à des circonstances impliquant un voisin unijambiste, une sorcière, quatre mésanges et un poisson d'or, ce récit devient le journal d'une quête éperdue.
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J'ai acheté ce livre dans une bouquinerie sans trop savoir à quoi m'attendre, simplement parce que le titre me faisait penser à celui d'un conte de fées. Je n'étais pas trop loin du compte, sauf que les fées, dans ce cas-ci, sont plutôt du genre de celles qui jettent des malédictions aux petites filles.
Il s'agit d'un tout petit roman écrit comme le journal intime d'une enfant. Son récit, au ton à la fois naïf et trop mature, nous entraîne dans une aventure picaresque tragi-comique, sur les traces de l'énigmatique Mâchefer. Il ne s'y passe pas grand-chose, mais il s'y vit tout de même de grands drames. C'est mignon, drôle et très triste.
L'écriture est poétique et imagées, incroyablement habile, peut-être un peu trop verbeuse, mais c'est ce qui fait le charme du livre. J'ai adoré le personnage, peu crédible mais inoubliable : un véritable personnage littéraire! Le contraste entre son innocence et la dureté de son univers m'a rappelé les livres de Heather O'Neill, une de mes autrices préférées. La fin est décevante, comme la vie, et c'est pourquoi elle est parfaite!
Les hauts : Une écriture incroyable, un personnage attachant...
Les bas : Une fin qui pourrait décevoir certains lecteurs...
5 raisons de le lire :
1. Pour faire la rencontre d'un personnage que vous
n'oublierai pas de si tôt...
2. Pour comprendre ce que c'est que l'ironie dramatique...
3. Pour voir à nouveau le monde à travers les yeux d'un enfant...
4. Parce qu'on a tous besoin d'un friendly reminder à savoir que la réalité ne ressemble pas toujours aux contes de fées...
5. Parce que les histoires ne se terminent pas toutes par :
"Ils vécurent heureux..."
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