L'Étang noir
de Benoit Jutras
Une poésie fictionnelle
sombre et trouble
Genre(s) : poésie
Date de parution : 2005
Pages : 112
Quatrième de couverture :
Village absent sur les cartes, géographie intime d'une femme perchée sur sa vie comme dans "un arbre à sorts", L'Étang noir se présente comme le territoire d'une voix se mesurant au silence luxuriant du réel.
Qu'elle s'adresse à un moine disparu, se fragmente en oracles, se recueille autour de la plus petite trace d'humanité, la parole de ces poèmes s'abîme en une quête de salut semblable à une litanie.
Dans une langue pulsante, Benoit Jutras nous propose un troublant mouvement d'âme nous reconduisant à notre part de fatigue et d'errance.
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Une poésie fictionnelle sombre et trouble, comme les eaux de l'étang noir au bord duquel la protagoniste tente d'exister, dans un équilibre précaire. Sa vie racontée sous forme d'arcanes énigmatiques se fragmente en poèmes de mauvaise augure. Il y est question de solitude et de fantômes, de voix perdues, de miroirs brisés et d'inquiétants hommes-pigeons. L'Étang noir est le lieu de l'entre-deux, là où tout est sur le point de basculer.
Je mentirais si j'affirmais avoir tout compris – c'est peut-être une métaphore de la dépression... ou pas! – mais je peux dire que j'ai beaucoup aimé l'ambiance malsaine et l'écriture, pleine de sortilèges et de maléfices. C'est un recueil glauque et fascinant, que je relirai surement un jour.
Les hauts : Une atmosphère réussie, des images fortes, une écriture puissante...
Les bas : Une poésie occulte à la surface de laquelle le sens affleure sans jamais vraiment émerger...
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