La cloche de détresse
de Sylvia Plath
Un livre culte de la littérature
féministe américaine
Genre(s) : roman, classique
Date de parution : 1963
Pages : 280
Quatrième de couverture :
Esther Greenwood, dix-neuf ans, est à New-York avec d'autres lauréates d'un concours de poésie organisé par un magazine de mode. De réceptions en soirées passées pour tuer le temps, ce sont quelques jours d'une existence agitée et futile que vit la narratrice. En même temps, elle se souvient de son enfance, de son adolescence d'étudiante américaine, des amours qu'elle a connues. Tout bascule lorsque Esther quitte New-York. Tentatives de suicide, traitements de choc, guérison, rechutes, et, pour finir, l'espoir. Esther est à la fois "patiente" dans l'univers hospitalier et observatrice au regard aigu de ce monde, qui a pour toile de fond l'Amérique des années 1950.
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Ce roman célèbre, classique de la littérature américaine, raconte l'histoire quasi autobiographique d'une écrivaine brillante en pleine ascension sociale qui, sans raison apparente, sabote sa carrière, sombre dans la dépression et finit par se retrouver dans une clinique psychiatrique.
Il y est aussi question de la condition féminine des années 50 – où les femmes sont souvent forcées de choisir entre leur carrière et le marriage –, de la pression sociale et de la solitude. Le ton ainsi que les déboires du personnage principal m'ont fait penser à L'attrape-cœurs, de Salinger, et au film Girl, Interrupted.
Je n'ai pas été aussi emballée que je l'aurais souhaité par ma lecture. Un peu comme pour L'attrape-cœurs, je crois que j'ai eu du mal à m'attacher à la protagoniste, qui semble distante, indifférente à tout ce qui lui arrive. C'est un traitement intéressant et juste de la maladie mentale, cependant. On sent bien "la cloche de verre" de la dépression, qui enferme celle qui en souffre loin de tout, même d'elle-même. Je suis contente d'avoir lu ce classique!
Les hauts : Une représentation réaliste et honnête de la dépression...
Les bas : Un personnage froid et détaché, difficile à comprendre et à apprécier...