La loi de la gravité
d'Olivier Sylvestre
Une pièce jeunesse sur
l'identité de genre
Genre(s) : théâtre, jeunesse
Date de parution : 2017
Pages : 114
Quatrième de couverture :
Ça commence comme ça. Cette histoire-là . Le 3 septembre. Rentrée scolaire ordinaire à Presque-La-Ville... si ce n'était de la rencontre fulgurante entre Dom et Fred, deux êtres incandescents qui trouveront en l'autre un refuge contre le monde où la norme tue. Leur serment : traverser vers La Ville, à la fin de l'année, là où on peut être tout ce qu'on veut, semble-t-il. Mais le temps est encore long avant le mois de juin. Et le pont acceptera-t-il de les laisser passer? La grande épopée d'un combat si commun, pour deux ados qui nous ressemblent étrangement, nos frères, nos enfants. Notre avenir.
Il s'agit d'une pièce de théâtre pour adolescents qui traite de la quête identitaire, de l'intimidation et de l'importance de l'amitié, mais surtout de l'identité de genre.
J'ai trouvé le ton employé pour s'adresser aux ados assez approprié : simple mais pas trop infantilisant, et pas trop "professeur de morale qui essaie d'être cool". Cependant, certains éléments dans la façon de dépeindre l'adolescence et l'école secondaire demeurent un peu cliché.
Reste qu'il s'agit d'un sujet d'actualité et qu'ouvrir le dialogue avec les jeunes, et avec la société en général, est important. Cette pièce touchante et pertinente est un bon outil pour y parvenir.
Les hauts : Un sujet pertinent et délicat abordé simplement et sans détour, et bien vulgarisé...
Les bas : On n'est pas loin du syndrome Watatatow *
*Syndrome Watatatow : ensemble de caractéristiques d'une oeuvre de fiction où tous les problèmes généralement associés à l'adolescence arrivent au même petit groupe de personnes dans le but évident d'éduquer les jeunes, au détriment du réalisme...