Sept maisons vides
de Samanta Schweblin
Un recueil de nouvelles étranges...
Genre(s) : nouvelles
Date de parution : 2015
Pages : 170
Quatrième de couverture :
Que cache-t-on en balayant devant sa porte? D'un appartement de Buenos Aires aux banlieues résidentielles de la capitale, toutes les apparences de normalité s'évanouissent en franchissant le seuil des maisons de Samanta Schweblin.
Une femme s'introduit chez ses voisins par effraction, des enfants confiés à leurs grands-parents naturistes disparaissent, une mère est incapable de se souvenir du prénom de son fils, des vêtements sont jetés chaque matin par-dessus une clôture. Dans chacun de ces lieux, les remords laissent des traces aussi insaisissables que des fantômes. Quant aux femmes et aux hommes qui les habitent, ils n'ont pas d'autre choix que de succomber à la folie pour tenter de conjurer leurs peurs, et peut-être s'en libérer.
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Les sept nouvelles de ce recueil sont habitées par des personnages qui perdent pied, qui agissent bizarrement, qui font des choses qu'ils ne sont pas censés faire. La nouvelle centrale, qui est aussi beaucoup plus longue que les autres, est de loin la meilleure selon moi.
C'est l'histoire d'une vieille dame dont l'esprit décline peu à peu, où le réel et l'imaginaire se confondent de façon inquiétante. Sa mémoire lui joue des tours d'une façon qui m'a rappelé l'excellent film Memento, de Christopher Nolan. L'ambiance est tendue et captivante. C'est un excellent texte, qui aurait pu être un livre à lui seul, à mon sens.
Le reste du livre est bien également, mais pas aussi mémorable.
Les hauts : Une ambiance particulière...
Les bas : Des textes inégaux...
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